Lettre de Véronique Beaudet, porte-parole des CFQ

Une porte-parole pour les Cercles de Fermières du Québec : c’est une première dans l’histoire de notre Association. Madame Véronique Beaudet, artiste, actrice, femme authentique inspirante et inspirée par les valeurs des CFQ, a accepté ce mandat en avril 2021.

Enthousiastes, les membres du Conseil Exécutif Provincial lui souhaitent la bienvenue et la remercient d’avoir accepté ce rôle.

Dans cette lettre adressée aux membres de l’Association, elle nous dévoile les raisons de son engagement :

Du plus loin que je me souvienne, les Cercles de Fermières ont fait partie de ma vie.  Je baigne dans leur belle créativité depuis mon plus jeune âge par l’entremise de ma mère qui est Fermière, mais aussi grâce aux femmes fermières et artisanes du village qui m’a vu grandir. Une belle communauté aux jardins immenses qui m’a transmis la curiosité pour le fait main, l’artisanat, les arts de la table, l’entraide, en passant par l’autonomie alimentaire et la récupération…  Je garde le souvenir que les Fermières étaient de toutes les occasions au village. Tissu social bienveillant sur leur communauté, il m’est arrivé bien souvent de me faire garder aux pieds des métiers à tisser dans le local du Cercle !

Je suis toujours restée très attachée à mes racines, et c’est un sourire en coin que je voyais dernièrement de plus en plus de femmes s’intéresser aux diverses techniques traditionnelles, que ce soit en plongeant tête première dans l’aventure d’un retour à la terre, ou simplement avec l’envie de parfaire leurs connaissances sur LA meilleure technique pour boulanger le pain ou bien de s’essayer au tricot dans le but d’offrir un peu de réconfort aux êtres chers en ces temps plus incertains.  Je vois tous les jours autour de moi à quel point la transmission du savoir est importante quand vient le temps de parler du fait main ou de comment partir un potager… Le mentorat est au cœur de la passation du savoir et cela me tient vraiment à cœur !

C’est donc pourquoi j’ai été très touchée quand on m’a approchée pour être porte-parole des CFQ.  Je n’ai pas hésité une seconde à accepter de joindre ma voix à celles de ces femmes pour contribuer de mille façons à cette belle communauté tissée serrée qui continue à faire rayonner la solidarité au féminin à travers le temps et les générations, une sororité qui dure depuis plus de 106 ans !  C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je débute ce nouveau mandat et je vous dis : À bientôt ! J’ai hâte de vous rencontrer !

Véronique Beaudet

Porte-parole des Cercles de Fermières du Québec

 

(Crédit photo : Isabelle Jetté)

 

Pour toute démarche en lien avec notre porte-parole, nous vous invitons à écrire à : [email protected]

5 raisons de faire du bénévolat

Les raisons de faire du bénévolat peuvent différer d’une personne à l’autre, selon l’âge, le statut et les intérêts. Faire du bénévolat, ce n’est pas seulement donner volontairement du temps à des personnes ou à des organismes et exécuter des tâches, c’est un échange.

La tradition de la Chandeleur, le 2 février

La fête de la Chandeleur est une étape importante dans notre calendrier puisqu’elle marque la fin du solstice d’hiver et annonce l’arrivée du printemps.

Nos Fermières adorent cette tradition qui consiste à préparer de bonnes crêpes selon une recette ancestrale dont l’un des ingrédients est… la neige!

Certains Cercles de Fermières soulignent chaque année cette tradition. On dit que la forme ronde et la couleur dorée des crêpes évoquent le disque solaire et le retour à la lumière : le printemps n’est plus très loin, même si parfois dans notre Québec il se fait attendre un peu.

Quelques croyances et dictons entourent cette journée et ce dessert puisque la crêpe est symbole de prospérité familiale :

  • En milieu rural, il est dit que si les agriculteurs ne faisaient pas de crêpes à la Chandeleur, leur récolte de blé serait mauvaise l’année suivante.
  • Manger des crêpes avec gourmandise et en grande quantité durant cette journée est signe d’abondance pour toute l’année.
  • Certaines Fermières font cuire une crêpe et la mettent sur une assiette dans leur garde-manger, où elle restera toute l’année, jusqu’à la prochaine Chandeleur! Pour attirer davantage l’abondance, un sou noir est placé sur cette crêpe.

On nous a confié un secret :  nos Fermières les plus ambitieuses remplacent le sou noir par un dollar! Nous ne dévoilerons pas ici la source de cette charmante information…

Nous vous invitons à célébrer cette journée avec gourmandise et dans le respect des consignes sanitaires actuelles.

La pandémie n’interdit pas la gourmandise, consultez ici la recette sur notre site Web!

In Memoriam

Des consœurs Fermières nous ont quittées cette année, mais tout ce qu’elles ont partagé avec nous demeure. Nous nous souvenons…

Laure Waridel s’adresse aux membres des CFQ

Laure Waridel, représentante de Mères au front, lance une invitation aux membres des Cercles de Fermières du Québec

Le bénévolat en chiffres

Selon Statistique Canada, au Québec, plus de deux millions de personnes se consacrent au bénévolat.

Les CFQ appuient le mouvement Ça va bien aller

Les Cercles de Fermières du Québec (CFQ) invitent leurs membres à colorier, avec les couleurs de l’arc-en-ciel, le logo de l’Association.

Éviter la propagation en se lavant les mains

La diminution de la propagation du coronavirus passe avant tout par le respect de certaines mesures d’hygiène.

La diversité du portrait de la famille

La famille comme on la connaissait autrefois se fait de plus en plus rare. En effet, selon des statistiques sur les enfants de 0 à 14 ans, 7 enfants sur 10 font partie d’une famille biparentale, près de 2 sur 10, d’une famille monoparentale et 1 enfant sur 10, d’une famille recomposée. Pour ce qui est des familles homoparentales, environ 8% des couples homosexuels vivent avec au moins un enfant.

Les familles nombreuses se font de plus en plus rares. Mais il en existe encore, comme celle de Myriam Ménard, membre du Cercle Saint-Césaire (Féd. 17 – Montérégie Est), mère de quatre enfants – et de bientôt cinq.

Une super équipe

”Mon conjoint et moi formons une super équipe.  Nous nous chicanions même pour changer les couches!  Je ne suis pas certaine que j’aurais eu cinq enfants avec un autre partenaire.  J’ai tout de suite senti qu’il avait la fibre paternelle, ce qui fait toute la différence”, raconte Myriam. Avec un large sourire, elle précise qu’ils fêtent leur 20e anniversaire de rencontre cette année.

 Infirmière en périnatalité à l’hôpital de Granby à temps partiel, Myriam est aussi Fermière depuis 2008.  Elle a fait partie du Comité Dossiers du Conseil d’administration local pendant deux ans. Luc, son conjoint, est gérant d’une épicerie à Granby. Comment concilier le travail et la famille avec quatre enfants?

 ”Quand je travaille, Luc prend congé. Quand il ne peut pas, les enfants vont au service de garde. J’ai choisi de travailler deux jours par semaine parce que je voulais m’occuper des enfants et avoir du temps pour en prendre soin. Je n’avais pas envie de les presser le matin pour aller à la garderie”, explique Myriam.

 Une dynamique familiale différente

Avec une famille nombreuse, les vacances dans des destinations exotiques sont plutôt rares. La petite famille profite du chalet familial pour se rassembler avec les frères et sœurs et leurs enfants pour faire de la pêche et du kayak. Ils affectionnent les sorties simples, comme la randonnée pédestre et les sorties au cinéma et au ciné-parc. L’important est de passer du temps de qualité ensemble.

 Myriam et Luc ont choisi leur maison en fonction des enfants. Elle est située dans un cul-de-sac. Les enfants peuvent donc s’amuser dans la rue. La maison est devenue un vrai lieu de rassemblement, non seulement pour les enfants et leurs amis, mais aussi pour les parents.

”On a toujours aimé recevoir et, lorsque les enfants sont arrivés, c’était plus facile de recevoir nos amis à la maison que d’être reçus. Maintenant que nos amis ont aussi des enfants, c’est encore ici qu’on se rassemble. Ça fait des soupers pas mal animés!”, raconte Luc.

 Myriam et Luc ont su inculquer à leurs enfants le partage des tâches quotidiennes.  ”Mia adore cuisiner et tondre le gazon. Léa ramasse toujours la table et s’occupe de la litière sans qu’on lui demande. Émy aime laver les fenêtres. Tous ont participé à défaire le vieux balcon, à peinturer la chambre du bébé ainsi qu’à construire deux cabanes en bois”, relate Myriam.

 Engagement social en famille

Ce n’est pas seulement Myriam qui s’implique dans le Cercle Saint-Césaire, mais tout don monde également! ”Les filles tricotent et font de la couture. Émy fait des vêtements pour poupée. Même Liam participe en faisant des bricolages”, explique Myriam.

 Depuis quelques années, tous les membres de la famille s’impliquent activement auprès de la Fondation OLO, qui leur tient à cœur et les rassemble. ”Nous avons commencé par vendre des pâtisseries à l’expo-vente pendant quelques années.  Maintenant nous vendons des livres usagés. Toute la famille y travaille. On fait le tri ensemble et les enfants s’occupent même de la caisse pendant l’événement”, raconte Myriam.

Pour participer à la collecte de livres pour la Fondation OLO de Myriam et sa famille, contactez le Cercle Saint-Césaire.

ON A TOUJOURS AIMÉ RECEVOIR ET, LORSQUE LES ENFANTS SONT ARRIVÉS, C’ÉTAIT PLUS FACILE DE RECEVOIR NOS AMIS À LA MAISON QUE D’ÊTRE REÇUS.  MAINTENANT QUE NOS AMIS ONT AUSSI DES ENFANTS, C’EST ENCORE ICI QU’ON SE RASSEMBLE.  ÇA FAIT DES SOUPERS PAS MAL ANIMÉS!

Par: Nathalie Gendron     Photo par: Marie-Ève Photo

Les CFQ obtiennent le prix Distinction Santé Durable

L’Association pour la santé publique du Québec décerne le prix  Distinction Santé durable, catégorie Communautaire à Suzanne Duchesneau, présidente provinciale des CFQ.