De : Nathalie Gendron
Article paru dans l

De : Nathalie Gendron

Article paru dans l’Actuelle Vol. 32 No 4.

Le tricot connaît un véritable engouement depuis les dernières années et bien des gens ont soit redécouvert le plaisir de tricoter ou soit décidé de s’y mettre pour s’occuper pendant le confinement. Comme les gens se cherchaient des passe-temps, le nombre d’adeptes de tricot a explosé depuis deux ans partout dans le monde. En plus du plaisir de créer une pièce personnalisée de ses propres mains, il permet de se déposer et de faire le vide le temps de quelques mailles.

Le tricot, une méditation
Cette activité bénéfique pour la santé serait une source de bonheur pour plusieurs. Effectivement, environ 81 % des personnes qui s’adonnent au tricot se sentent plus heureuses après cette activité, selon une étude publiée dans la revue The Journal of Occupational Therapy.
Avec ses gestes répétitifs et calmes, le tricot amène la personne dans l’ici et maintenant. Selon la psychologue Agnès Verroust, il apaise le rythme cardiaque et ralentit la respiration (source : Santé magazine). Les aiguilles qui s’entrechoquent, la douceur de la laine et les couleurs apportent des sensations agréables et parfois même des souvenirs apaisants. Le tricot est le nouveau yoga. On a même prouvé que les soldats tricotaient pour calmer les chocs post-traumatiques durant la Deuxième Guerre mondiale.

La tricothérapie fait fureur. On voit des gens, seuls ou en groupe, tricoter dans le métro, dans les cafés et au bureau pendant les pauses. Au centre médical Cabrini de New York, on conseille aux malades de tricoter avant leurs traitements. À l’université de Chicago, on a classé le tricot parmi les dix meilleurs moyens pour arrêter de fumer. Même les athlètes professionnels s’adonnent au tricot pour relaxer, comme Laurent Duvernay-Tardif, le plongeur britannique Tom Daly et l’entraîneur de snowboard Finlandais Antti Koskinen, entre autres.

Apprendre à tricoter
Apprendre à tricoter est beaucoup plus simple qu’on peut le croire. L’important est de démarrer avec un petit projet simple et amusant, mais surtout qui nous plaît. Il faut respecter son rythme et y aller avec des points de base. Pour se motiver, on peut rejoindre des clubs de tricot ou encore organiser des séances de groupe dans un café ou à l’apéro.
Quel est le lien entre cet article et avec le thème de ce numéro, soit l’entraide ? Pourquoi ne pas offrir des cours de débutant ouverts à tous dans vos Cercles ?

 

Pourquoi tricoter ?

  • Pour augmenter le niveau de bonheur : le tricot est une source de relaxation et de créativité. Les gestes répétitifs permettent de faire travailler le corps et l’esprit.
  • Pour réduire le stress : le tricot permet de mettre ses problèmes de côté, d’oublier ses soucis et redonne de l’énergie.
  • Pour ses effets bénéfiques sur le cerveau : le fait de tricoter active le cerveau et stimule les aires motrices et sensorielles ainsi que la mémoire.
  • Pour empêcher l’apparition de l’arthrite : lorsqu’on bouge les doigts, les mains et les avant-bras en tricotant, on garde ses articulations bien hydratées.
  • Pour augmenter l’estime de soi : on éprouve un sentiment de satisfaction et d’accomplissement lorsqu’on termine un tricot. Il est aussi agréable de recevoir une tonne de compliments lorsqu’on montre nos pièces!
  • Pour tisser des liens : Les Cercles sont des lieux de partage où les tricoteuses peuvent se réunir à plusieurs pour tricoter. Aussi, on compte de nombreux clubs de tricot ou des cafés-tricot et même des apéros-tricot.

 

 

 

Crédit photo : Shutterstock

 

 

 

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